Series Makers dévoile les dix projets de sa première édition

Initié par Séries Mania, Series Makers est un programme dédié aux réalisateurs souhaitant s’aventurer dans le monde de la série. Sa première édition est un véritable succès avec plus de 170 projets soumis en provenance de 54 pays du monde entier..

Series Mania se tiendra du 17 au 24 mars à Lille © DR

La première édition de SeriesMakers, initiative créative dirigée par Séries Mania et soutenue par le géant européen du contenu Beta Group, a connu un succès retentissant. Sur plus de 170 projets soumis par des réalisateurs et réalisatrices de premier plan originaires de 54 pays, dix projets de séries télévisées ont participé à un programme de formation sur mesure destiné aux réalisateurs de longs métrages désireux de s’aventurer dans le monde des séries.

Les trois projets lauréats seront dévoilés dans une semaine à Lille lors de la prochaine édition de Séries Mania Forum (21 au 23 mars).

Deux des projets recevront chacun un prix Beta de Développement de 50 000 € pour développer le scénario du pilote de la série et une bible complète, en étroite collaboration avec la division Contenus de Beta Group. Ils seront également invités à Séries Mania Forum 2024 pour présenter leurs projets aux décideurs, diffuseurs, plateformes, coproducteurs et financiers les plus influents de l’industrie.

Un prix supplémentaire de 20 000€, offert par la Fondation Kirch en collaboration avec HFF (University of Television and Film de Munich), sera attribué au troisième projet. 

Les dix projets sélectionnés  

Amigas, réalisation Beatriz Seigner, scénario Maíra Bühler (Brésil).

Cinq amies de lycée se retrouvent à l’occasion du 25e anniversaire de leur diplôme. Aujourd’hui quadragénaires, la vie est bien loin de ce qu’elles avaient imaginé. Cette rencontre réveille une expérience traumatisante qu’elles ont vécue ensemble adolescentes et qu’elles devront affronter pour se libérer dans le présent.

Instagos, réalisation Eva Husson, production Didar Domehri (France).

Cass, 27 ans, Social Media Manager française, est à l’origine de l’extraordinaire succès de Matt, un influenceur américain d’origine serbe âgé de 35 ans. Mais à mesure que Matt se rapproche de plus en plus de la mouvance d’extrême-droite, elle se rend compte qu’elle a créé un monstre – et qu’elle ne pourra pas le sauver.

Lady Magic, réalisation Axelle Ropert, scénario Mikaël Buch (France).

Quatre femmes d’âges et d’horizons différents ont un point commun : elles ont toutes été maltraitées dans le milieu très patriarcal de la magie. Ensemble, elles devront surmonter de nombreux obstacles pour ouvrir leur propre salle à Paris, LADY MAGIC, un théâtre où la féminité peut réellement être magique.

Love and Other Severe Burns, réalisation Ádám Császi, scénario Balázs Lengyel (Hongrie).

Dans une bourgade rurale hongroise, une inspectrice de police lesbienne enquête sur le meurtre de deux jeunes footballeurs homosexuels. Elle doit résoudre l’affaire avant que les pères des victimes ne trouvent le suspect et ne se vengent. Ce faisant, elle est vouée à détruire sa carrière, sa famille et sa vie.

Manuela : Death of a Nation, réalisation Ciro Guerra, réalisation et production Cristina Gallego (Colombie).

Une réécriture épique de l’histoire de  Manuela Saenz, femme effacée de l’histoire et dont on ne se souvient plus que comme de l’amante folle de Bolivar, mais qui fut la toute première femme colonel de l’armée républicaine et joua un rôle déterminant dans la révolution qui libéra sept nations de l’empire espagnol.

The Invisible Ink, réalisation César Díaz, production Fernando Epstein (Belgique/Uruguay).

Un ancien révolutionnaire uruguayen mène une vie paisible en Belgique jusqu’à ce qu’il reçoive la visite de son ancien tortionnaire, qui menace de tuer sa femme et sa fille s’il ne lui remet pas un butin caché. Il doit alors retourner en Uruguay, affronter son passé et faire face à ceux qui le croient mort depuis 20 ans.

The Stern Sisters, réalisation Elite Zexer, scénario Mindi Ehrlich (Israël).

Cinq sœurs ultra-orthodoxes, qui n’ont jamais passé une seconde en dehors de la communauté juive conservatrice de New York, se retrouvent à bord d’un avion à destination d’une ville paumée du sud du Brésil. Leur mission : retrouver le mari de l’une d’entre elles, qui l’a quittée il y a des années sans lui accorder le divorce et qui est sur le point de se remarier dans quelques jours. Elles sont prêtes à tout pour aider leur sœur à se libérer de lui. Quoi qu’il en coûte.

The Werewolf and Renée,réalisation Katrin Gebbe, production Verena Gräfe-Höft (Allemagne).

Paris, 1780. Renée (21 ans), noble et pieuse, se marie et découvre qu’elle a été “vendue” par sa mère à un libertin notoire : le marquis de Sade (22 ans). Elle jure de se venger. Lorsque Sade transgresse les interdits, Renée doit se libérer de cette relation amoureuse toxique avant qu’il ne soit trop tard.

Trishanku, réalisation Pushpendra Singh, scénario Seema Dahiya (Inde).

Pooja Haji, une ambitieuse hijra (troisième sexe) de 43 ans, se lance dans une quête de vengeance et de pouvoir après avoir perdu la direction promise de la Satrangi Hijra House au profit d’un adolescent, déclenchant ainsi une bataille pour obtenir le poste le plus élevé dans le monde déjà marginalisé des hijras dans le Delhi du début des années 2000.

Yours, Margot, réalisation Juho Kuosmanen, production Jussi Rantamäki (Finlande).

Après avoir découvert les lettres de son père à un amant inconnu, Vilja exhume le passé traumatique de sa famille dans le Berlin-Est des années 1980.

Les équipes de réalisateurs, producteurs et scénaristes du monde entier, ont été étroitement guidées et encadrées lors du travail sur leur série et du développement de la bible complète, par des créatifs expérimentés et récompensés.

Parmi les mentors figurent la productrice allemande primée Janine Jackowski, la scénariste et script doctor israélienne Ronit Weiss-Berkowitz, la productrice de développement international franco-danoise Isabelle Lindberg Pechou  ou encore la réalisatrice Agnieszka Holland.