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LA JAURÍA de Andrés Ramírez Pulido, Grand Prix et Prix SACD de la Semaine de la Critique 2022

BEST OF CANNES

Publié le 25/05/22

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Le jury de la 61ème semaine de la Critique, présidé par la réalisatrice Kaouther Ben Hania, a décerné à la “La Jauría” (La meute) écrit et réalisé par Andrés Ramírez Pulido son grand prix. Le film de ce réalisateur colombien a aussi séduit le jury de la SACD qui lui a également décerné le Prix SACD de la semaine de la critique des mains de Delphine Gleize, réalisatrice, scénariste et administratrice cinéma de la SACD.

LA JAURÍA / LA MEUTE de Andrés Ramírez Pulido © DR

« Nous avons été éblouis par la confiance qu’a ce cinéaste en le cinéma qu’il crée : il ne cherche pas à démontrer quoi que ce soit, les choses semblent naître d’elles-mêmes par le temps qui est donné à chaque élément de récit pour éclore. Le spectateur devine, se contredit parfois, et prolonge ce que le film propose avec une justesse toujours louable. Nous avons été frappés par ces portraits d’une jeunesse en quête de salut, une jeunesse plongée dans l’épaisseur d’une jungle qui les pousserait aisément vers une sombre radicalité. Mais c’est le contraire qui se produit : ils résistent, éclairés par une humanité qui se renforce. C’est un film simple et riche, qui ne brade pas son émotion. Longtemps après la projection, on se souvient de sa force visuelle. Les visages nous ont saisis, et tout a fait sens. » souligne avec enthousiasme Delphine Gleize

Né à Bogota en 1989, Andrés Ramírez Pulido réalisateur, scénariste et producteur colombien présente en 2016, son court-métrage El Edén à la Berlinale et l’oeuvre sera primée dans de nombreux festivals. En 2017, Damiana, son second court-métrage est notamment sélectionné en compétition officielle à Cannes. La Jauría / La meute est son premier long métrage. Le film retrace le parcours d’Eliú, un garçon de la campagne, incarcéré dans un centre expérimental pour mineurs au cœur de la forêt tropicale colombienne, pour un crime commis avec son ami El Mono. Chaque jour, les adolescents effectuent des travaux manuels éprouvants et suivent des thérapies de groupe intenses. Un jour, El Mono est transféré dans le même centre et ramène avec lui un passé dont Eliú tente de s’éloigner.

 

Les autres prix de la semaine de la critique :

  • Prix French Touch du Jury : Aftersun de Charlotte Wells
  • P
rix Découverte Leitz Cine du court métrage: Ice Merchants de João Gonzalez
  • Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation : Zelda Samson 
pour Dalva (Love according to Dalva)
d’Emmanuelle Nicot

Les autres prix décernés par les partenaires de la Semaine de la Critique sont…

Prix Fondation Gan à la Diffusion : Urban Distribution, distributeur français pour Metsurin tarina (The Woodcutter Story) de Mikko Myllylahti
Prix Canal+ du court métrage : CΣτον Θρονο Του Ξερξη (On Xerxes’ throne | Sur le trône de Xerxès) d’Evi Kalogiropoulou

 

Le Prix SACD de la Semaine de la Critique a été créé en 2008, ses précédents lauréats étaient… Elie Grappe pour Olga (Suisse/Ukraine/France, 2021), César Diaz pour Nuestras Madres (Guatemala, 2019), Benedikt Elingsson pour Woman at war (Islande, 2018), Léa Mysius pour Ava (France, 2017), Davy Chou pour le film Diamond Island (Cambodge, 2016), César Acevedo pour le film La Tierra y la sombra (Colombie, 2015), Boris Lojkine pour le film Hope (France, 2014), Sébastien Pilote pour le film Le démantèlement (Canada, 2013), Meni Yaesh pour le film Les voisins de Dieu (Israël, 2012), Jeff Nichols pour le film Take Shelter (Etats-Unis, 2011), Caroline Strubbe pour le film Lost persons area (Belgique/Hongrie, 2009), Christophe Van Rompay pour le film Moscow, Belgium (Belgique, 2008).

Séances de rattrapage pour voir LA JAURIA
Jeudi 9 juin à 18h, Cinémathèque française, salle Henri Langlois, Paris .

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